Après cinq ans, la dette publique est en baisse et passe en dessous du seuil psychologique de 100% et devrait attendre 98,7% du PIB à la fin de 2017. Cette baisse découle de la mise en œuvre de la décision du Ministère des Finances de rembourser par anticipation une partie du prêt dû à la Banque Centrale de 621,2 millions d’euros.

 Le remboursement de la dette dû à la Banque Centrale concerne des emprunts contractés il y a 15 ans qui, sur la base des données, s’élèveraient à 1,18 milliards d’euros. Suite au paiement effectué, il reste un solde de 559 millions euros. Selon la communication en la matière, le montant total du paiement anticipé s’élèverait à 614,9 millions d’euros plus 6,3 millions d’euros d’intérêts courus et devrait correspondre à une réduction de 3,2 points de la dette publique rapportée à son PIB. La transaction sera financée par les excédents de trésorerie existants de l’État sans émission de dette supplémentaire, ce qui laisse prévoir une réduction de la dette publique en pourcentage du PIB à 98,4% à la fin de 2017.

 Les liquidités prévues du gouvernement à la fin de 2017 devraient couvrir entièrement les besoins financiers de 2018, selon les lignes directrices de la stratégie de gestion de la dette publique à moyen terme. La dette publique s’élevait à 79,5 du PIB en 2012, alors qu’en 2008 à seulement 49,8%. Elle a atteint son plus haut niveau en 2014 en s’élevant à 107,1 du PIB. Sa baisse en dessous de 100% du PIB dément les estimations du FMI, publiées en octobre, selon lesquelles le temps nécessaire serait beaucoup plus long, qu’il faudrait encore deux ans et que Chypre serait huitième sur la liste des pays les plus endettés au monde. Il était prévu que sa dette serait de 105,5% cette année.